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Expression : pourquoi dit-on "se mettre sur son 31" ?

Disons-le d’emblée : on a beau l’utiliser à tort et à travers, on ne connaît pas vraiment l’origine exacte de l’expression “se mettre sur son 31”. Car non, ce n’est pas du tout en rapport avec le 31 décembre et la nuit de Saint-Sylvestre pour laquelle il est de bon ton de revêtir ses habits de lumière. En réalité, plusieurs hypothèses sont avancées.


Le 31, jour de paye… et de fête

La première théorie nous plonge dans la Prusse historique où les valeureux soldats recevaient à chaque 31 du mois, soit 7 fois par an, une sorte de bonus à l’occasion de la visite de leur hiérarchie militaire.


Un évènement de taille dans un quotidien dicté par la rigueur et l’austérité que ces hommes célébraient par un nettoyage renforcé de leur caserne mais aussi un certain soin apporté à leur toilette, ces hommes ayant également l’ordre de porter leur plus bel uniforme pour se faire inspecter.

31 ou trentain ?

La seconde explication serait… linguistique. Et pour cause, “31” serait une déformation du terme “trentain”, une riche étoffe prisée au Moyen-Age porté à l’occasion des jours de fête ou tout simplement pour afficher sa position sociale. Quant à “se mettre”, il faudrait comprendre plutôt “mettre sur soi”, “s’habiller”. L’expression “se mettre sur son 31” serait apparue alors bien plus tard….

31, le chiffre le plus convoité

Troisième et dernière hypothèse : celle d’un jeu de carte en vogue dans les années 1800 dont le but était d’atteindre le chiffre 31 pour s’assurer la victoire. Dans la conscience collective, ce nombre avait alors une consonance ultra positive comme le 20 ou le 10 aujourd’hui, en référence à la notation scolaire.


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