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Avec le confinement, la pollution de l'air à Paris baisse comme jamais en 40 ans #cornavirus

Sur la seule première semaine des mesures mises en place face au coronavirus, la situation s'est très nettement améliorée en Île-de-France.



Par rapport à une journée normale, la qualité de l'air en Île-de-France s'est grandement améliorée depuis le début du confinement #covid19.

Les mesures de confinement pour lutter contre le coronavirus ont permis une nette amélioration de la qualité de l’air dans l’agglomération parisienne dès la première semaine, selon un premier bilan d’Airparif publié ce mercredi 25 mars. Sur la semaine du 16 au 20 mars, comparé à d’autres mois de mars, Airparif a relevé “une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30% dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60% pour les oxydes d’azote”, selon un communiqué. Très forte baisse du trafic routier et aérien

Malgré une augmentation du chauffage résidentiel, cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien”, avec la mise en place du confinement depuis mardi midi. Le long des axes de circulation, cet impact peut être encore plus important”, relève l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Les niveaux de mesure rejoignent ceux d’habitude enregistrés dans les parcs. En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation n’est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations”.


Le CO2 aussi diminue

Concernant les particules fines (PM10 et PM2,5), l’amélioration n’a pas été aussi visible car elles “sont issues de davantage de sources”.


La diminution du trafic n’a pas compensé l’augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes”, détaille Airparif. Le NO2 peut causer une inflammation importante des voies respiratoires, tandis que la pollution aux particules fines peut induire sur le long terme des maladies chroniques, respiratoires ou cardiovasculaires ou des cancers du poumon. Autre bonne nouvelle, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre” responsable du réchauffement climatique, précise Airparif.


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