Face à la recrudescence des cas Covid-19 ces dernières semaines, le ministère de la Santé et de la Protection sociale recommande l’adoption d’une 4ᵉ dose de vaccin pour faire face au virus durant cette période estivale, qui coïncide avec Aïd Al Adha. Qui est concerné par cette dose-rappel ?
Une hausse des cas, des recommandations sur le port du masque…et une nouvelle séquence de vaccination. Alors que près de 3.000 cas de Covid-19 sont, à l’heure actuelle, recensés en moyenne chaque jour au Maroc, la question de l’injection d’une 4e dose de vaccin est désormais préconisée, mais elle ne concerne pas toute la population. Elle cible pour l’instant les personnes les plus âgées et celles présentant des facteurs de comorbidité.
Les recommandations du ministère
Les Marocains, qui ont déjà dû passer deux ou trois fois dans un centre de vaccination dédié pour se voir administrer les injections, devront s’y rendre à nouveau pour une 4e dose dite de rappel. Elle ne concerne qu’une partie de la population.
Sur la base des recommandations du Comité scientifique, le ministère a appelé, vendredi dernier, les personnes de plus de 60 ans en particulier ainsi que les personnes ayant des comorbidités à partir de 18 ans, à prendre cette 4e dose. Elle peut être administrée six mois après avoir reçu la troisième.
S’agissant des personnes dont l’infection par la Covid-19 a été récemment confirmée, elles peuvent recevoir cette dose de rappel quatre semaines après la fin de l’épisode infectieux.
Selon les dernières données, la 4e dose permet de restaurer le niveau d’anticorps procuré par le rappel précédent. Autrement dit, elle ne «booste» pas la protection, mais elle la rétablit. Ainsi, elle divise par deux le risque d’infection, et diminue fortement le risque d’une forme sévère ou d’un décès. Et c’est ce qui justifie ce nouveau rappel pour les plus fragiles.
Et pour les autres ? Pour l’instant, aucune décision n’a été rendue recommandant une 4e dose. Les variants qui sont apparus récemment sont significativement moins sévères, et l’immunité contre les formes graves est maintenue. En conséquence la stratégie vaccinale ne ciblerait que les personnes chez qui la vaccination fonctionne mal, ou pas du tout en raison d’un système immunitaire affaibli.
Par ailleurs, le département d’Aït Taleb a également insisté sur l’importance de se faire vacciner de la 3e dose «booster», quatre mois après avoir reçu la 2e.
Source: www.lebrief.ma
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