De moins en moins rustique, la nouvelle Dacia Sandero reprend la plateforme et les motorisations de la toute dernière Renault Clio. Au point de n'avoir plus grand-chose à envier à cette dernière, malgré un tarif presque deux fois moins élevé.
Cela fait maintenant 30 ans que la Renault Clio se maintient parmi les meilleures ventes d'automobiles en France. Certes, depuis janvier 2020, elle est supplantée par sa concurrente la Peugeot 208, mais elle compte toujours parmi les best-sellers, se hissant sur la deuxième marche du podium : 51.750 exemplaires ont été écoulés sur les huit premiers mois de l'année selon le CCFA.
Mais si la Clio occupe une position enviable, c'est grâce à son succès auprès des gestionnaires de flottes. Car les particuliers plébiscitent sa cousine à bas coûts, la Dacia Sandero. Face à la flambée des prix, Monsieur et Madame Tout-le-Monde préfèrent fort logiquement ménager leur portefeuille : la Sandero est largement en tête des ventes aux particuliers, avec 57.010 unités écoulées par ce canal en 2019, contre 31.756 Clio.
Si nous présentons les Renault Clio et Dacia Sandero comme des cousines, c'est parce qu'elles sont toutes deux des productions du groupe Renault. La Roumaine reposait jusqu'ici sur une base technique bien plus ancienne que celle de la Française. Avec l'arrivée de cette troisième génération de Sandero, tout change : les deux citadines polyvalentes deviennent sœurs car la nouvelle Dacia reprend la toute nouvelle plateforme CMF-B de la Clio, ainsi qu'une partie de ses motorisations.
Que reste-t-il à la Renault Clio ?
A l'intérieur également, la montée en gamme est manifeste. Exit le planche de bord monobloc, moulée d'une pièce. Les plastiques sont toujours durs mais le dessin bien plus raffiné, avec des aérateurs aux formes assez complexes, chromés à chaud. Les deux niveaux de finition les plus élevés se parent même d'un bandeau garni de tissu, pour ajouter un peu de gaieté. Et côté équipement, la dotation fait un bond, avec notamment une climatisation automatique, l'accès et démarrage mains-libres, un capteur de pluie…
En ce qui concerne les fonctionnalités, il n'y a guère que le régulateur de vitesse adaptatif qui puisse faire défaut, et un cortège d'aides à la conduites nettement plus réduit que sur la Clio.
Voilà pourquoi Dacia ne vise que trois étoiles au crash-test Euro NCAP, tout en garantissant une structure aussi sécurisante que sur la Renault.
Source: www.challenge.fr
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