Surnommée l' »X » en France, l’Ecole polytechnique est devenue au fil des années une destination de choix et une pépinière pour les étudiants marocains les plus brillants en mathématiques.
« La Jaune et la Rouge », revue de la communauté polytechnicienne a consacré, dans son édition du mois d’octobre, tout un dossier sur ces séraphins marocains des sciences.
Loïc Rocard, président de l’Association des anciens élèves et diplômés de l’École polytechnique, se félicite d’emblée dans l’éditorial du magazine de « ce lien privilégié entre Polytechnique et le Maroc n’a pas été tissé hier« , étant donné que « Le royaume chérifien est depuis longtemps le premier pourvoyeur d’élèves internationaux« .
Pour lui, c’est « aussi l’évidence que l’éducation scolaire secondaire marocaine laisse une grande place à l’enseignement des sciences fondamentales« .
« Nettement féconde, la fidélité des Marocains pour notre École permet aux autres élèves d’avoir un contact avec une culture qu’ils seraient peu nombreux à découvrir sinon, elle alimente les corps techniques marocains en ingénieurs de Polytechnique, contribue à cimenter les relations entre la France, son premier partenaire économique, et le Maroc », se réjouit Rocard dans son édito.
L’on peut également lire dans l’accroche du même dossier que le choix de Polytechnique « n’est d’ailleurs qu’une manifestation parmi d’autres du fait que le Royaume se situe à la pointe dans les voies d’excellence estudiantines ».
« Le Maroc, terre de défis et d’opportunités, se situe dans une position stratégique particulière entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient pour affronter les grandes problématiques actuelles de développement technologique et de transition énergétique », écrit-on.
L’amour est dans.. l’accueil et l’intégration
Ce numéro a également interviewé un étudiant marocain, un bel esprit venant du nord du royaume qui a réalisé son rêve et celui de sa mère d’intégrer une école aussi prestigieuse que l’X.
Il s’appelle Mohamed Amine Bouguezzoul et il a été admis dans la promotion X21, après avoir fait sa 1ère année de classe préparatoire à Tanger puis la 2ème à Casablanca.
Ce sont ses parents qui l’ont encouragé « à tenter l’X jusqu’au bout ». « J’ai été tenté de passer le concours de l’X pour dire +J’ai le niveau+ et aller dans une école au Maroc. À Polytechnique, j’ai pris connaissance des possibilités de financement, notamment un prêt sans intérêt financé par des banques partenaires, à rembourser cinq ans après ma diplomation, et une exonération partielle des frais de scolarité sur critères sociaux », fait-il valoir.
Quant à son penchant scientifique, Amine Bouguezzoul révèle que « ce sont les dessins animés scientifiques de mon enfance qui m’ont donné le goût des sciences. Puis une enseignante à l’école primaire, excellente pédagogue, m’a donné le goût des mathématiques ».
Source: www.h24info.ma
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