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La capacité de production de Renault Group au Maroc passera à 500.000 unités/an (Luca De Meo)

Luca De Meo, CEO de Renault Group a réexprimé son entière conviction quant au succès de l’industrie automobile marocaine. Le patron de Renault a également livré, à l’occasion d’une table-ronde organisée en marge des Assemblées annuelles de la BM et du FMI, sa vision de l’avenir et des pistes de développement de cette industrie au Maroc.


Luca De Meo, CEO de Renault Group, a été visiblement très content d’être au Maroc. Après son intervention matinale à la séance d’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI (Fond monétaire international), organisées du 9 au 15 octobre courant à Marrakech, il a tenu à rencontrer, l’après-midi, quelques journalistes de la presse marocaine lors d’une table-ronde.


Jovial et décontracté, le patron du groupe automobile français n’a pas caché sa grande satisfaction du bilan de son groupe au Maroc. «Nous sommes convaincus que le Maroc est l’endroit où cela vaut la peine d’investir et de travailler, et nous le voyons très bien dans les résultats que Renault Maroc a réalisé lors des dernières années», a affirmé Luca De Meo. Et d’expliquer: «Nous sommes de loin le groupe automobile le plus important au Maroc. Nous sommes montés en puissance et nous exportons 86% de notre production vers des marchés très sophistiqués qui demandent de la qualité. La performance opérationnelle de nos sites marocains se situe à un très bon niveau et l’usine de Tanger figure parmi les usines les plus soutenable de tout le groupe Renault. Le Maroc représente pour nous un symbole de toute la transformation que nous allons opérer dans le futur. Il faut donc y mettre de l’argent parce que cela vaut la peine».



Augmentation de la capacité de production de Renault Group Maroc


Le succès de Renault Group au Maroc va se traduire par une augmentation de la capacité de production de ses deux usines tangéroise et casablancaise (Somaca), qui passera prochainement à 500.000 unités, contre 440.000 unités actuellement. Selon De Meo, le constructeur travaille également pour passer à un taux d’intégration locale (65,2% actuellement) équivalent à celui de ses marchés domestiques. Par ailleurs, Renault Group, qui s’est engagé sur un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en sourcing local dès 2025, et 3 milliards d’euros en 2030 semble bien partie pour atteindre cet objectif plus tôt que prévu.


«Nous suivons avec beaucoup d’intérêt toute la stratégie industrielle du Maroc et je pense que le gouvernement marocain à une vision stratégique assez claire et précise des vrais enjeux du futur ainsi que de ses atouts et qu’il est en train de mettre le Maroc dans les bonnes conditions pour participer à la transformation de l’industrie automobile, notamment en travaillant sur les véhicules électriques, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, les infrastructures, le software, les services de mobilité, les services financiers, le développement des compétences en Recherche et Développement... Je pense qu’il y a suffisamment de richesse dans l’écosystème automobile qui peuvent aider à réussir cette transformation», indique De Meo.



«Au Maroc, le thème ne doit pas être combien on fabrique, mais combien on source et plutôt que de miser sur la quantité, il faut miser sur la qualité et la valeur ajoutée. Je pense que ce sont ces briques qui vont permettre au Maroc de se connecter à des trains à grande vitesse qui sont entrain de partir», explique le patron de Renault, qui affirme que son groupe a tout intérêt que le Maroc fasse amplement partie de la transformation industrielle automobile vu qu’il est le deuxième pays de production de Renault au niveau mondial.


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