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Vaccin Covid : obligatoire pour qui ? 3ème dose pour qui ? efficacité ?

Près de 18 millions de Français seront éligible à un rappel de vaccination à partir du 2 septembre. La vaccination deviendra par ailleurs obligatoire pour les soignants dès le 15 septembre. Quels professionnels sont concernés ? Qui peut bénéficier d'une troisième dose ? Quelles contre-indications à la vaccination ?



La vaccination est l'un des piliers de lutte contre la pandémie due au coronavirus. La campagne de vaccination française a débuté le 27 décembre 2020. Au 31 août, selon le ministère de la Santé, près de 88 165 000 injections ont été réalisées.


Depuis le début de la campagne de vaccination en France


48 638 743 personnes ont reçu au moins une injection (soit 72,1 % de la population totale)

et 44 260 593 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 65,6 % de la population totale).


Selon Alain Fischer, il est "possible" d’atteindre l'immunité collective "au début de l’automne". Interrogé sur RTL, lundi 2 août, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale rappelle que l’immunité collective est atteinte lorsque 90 % de la population des plus de 12 ans est vaccinée ou protégée parce qu’elle a été infectée.


Par ailleurs, 70 % des européens de plus de 18 ans sont désormais vaccinés, soit 256 millions de personnes. "Mais nous devons aller plus loin", a indiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un tweet publié le 31 août.


Ce qu'il faut savoir sur la vaccination obligatoire pour les soignants


Annoncée par le président de la République lundi 12 juillet, l’obligation vaccinale pour les professionnels de santé a été inscrite dans le projet de loi de gestion de la crise sanitaire définitivement adopté par le Parlement, dimanche 25 juillet. Jeudi 5 août, le Conseil constitutionnel s'est également prononcé en sa faveur.


Jeudi 26 août, le ministre des Solidarités et de la Santé s'est félicité d'un "bond extraordinaire" des chiffres de la vaccination des soignants et des personnels hospitaliers. Ils ne seraient qu'une "petite dizaine de pourcents" à ne pas avoir reçu au moins une dose. L'obligation vaccinale des soignants entrera en vigueur le 15 septembre. "La loi s'appliquera avec pédagogie, mais elle s'expliquera", a insisté Olivier Véran.

Quels professionnels sont concernés par l'obligation vaccinale ?

La vaccination contre le Covid-19 est obligatoire, sauf contre-indication médicale, pour les personnes travaillant dans les secteurs sanitaire et médico‑social. Conformément à la loi publiée le 6 août au Journal Officiel, cela concerne les personnes exerçant leur activité en :

  • établissements de santé ainsi que les hôpitaux des armées;

  • centres de santé ;

  • maisons de santé ;

  • centres et équipes mobiles de soins ;

  • centres médicaux et équipes de soins mobiles du service de santé des armées ;

  • dispositifs d'appui à la coordination des parcours de santé complexes ;

  • centres de lutte contre la tuberculose ;

  • centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic ;

  • services de médecine préventive et de promotion de la santé ;

  • services de prévention et de santé au travail ;

  • établissements et services sociaux et médico-sociaux, à l'exception des travailleurs handicapés accompagnés dans le cadre d'un contrat de soutien et d'aide par le travail ;

  • résidences-services destinées à l'accueil des personnes âgées ou handicapées ;

  • et en habitats inclusifs mentionnés à l'article L. 281-1 du code de l'action sociale et des familles.


Les personnels non vaccinés ont jusqu'au 15 septembre 2021 pour recevoir la première dose de vaccin, et jusqu'au 15 octobre 2021 pour avoir un schéma vaccinal complet.

Sont exonérés de cette obligation :

  • les psychologues, ostéopathes, chiropracteurs, les psychothérapeutes ;

  • les étudiants ou élèves des établissements préparant à l'exercice des professions citées plus haut ;

  • les sapeurs-pompiers et les marins-pompiers des services d'incendie et de secours ;

  • les pilotes et personnels navigants de la sécurité civile assurant la prise en charge de victimes, les militaires des unités investies à titre permanent de missions de sécurité civile ainsi que les membres des associations agréées de sécurité civile participant aux opérations de secours et à l'encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations ou qui contribuent à la mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes ;

  • les personnes exerçant l'activité de transport sanitaire ainsi que celles assurant les transports pris en charge sur prescription médicale ;

  • les prestataires de services et les distributeurs de matériels destinés à favoriser le retour à domicile et l'autonomie des personnes malades ou présentant une incapacité ou un handicap.


"Un impératif éthique" pour les professionnels de santé

Dans un communiqué publié le 9 juillet, l'Académie de médecine et l'Académie nationale de pharmacie s'étaient prononcées en faveur de l'obligation vaccinale pour les soignants : "Si la liberté individuelle doit être respectée, elle est toutefois limitée lorsqu’il y a danger pour autrui. Face à la Covid-19, la vaccination n’est pas seulement un geste civique, c’est un impératif éthique."


Au regard des principes de solidarité et de réciprocité, "chaque soignant est tenu de tout mettre en œuvre afin de surtout ne pas nuire", insistent-elles. Et d'ajouter "Les médecins et pharmaciens partagent un devoir d’exemplarité vis-à-vis de leurs patients et un rôle majeur dans la promotion de la vaccination". La vaccination obligatoire des soignants était aussi souhaitée par le Conseil scientifique (avis publié le 9 juillet) et par la Haute Autorité de santé (HAS) (communiqués publiés le 1er juillet et le 16 juillet).

Quelle sanction en cas de refus de se faire vacciner ?

À défaut d'avoir été vaccinés dans les temp, ou en cas de refus de se faire vacciner contre la Covid-19, les salariés et les agents publics concernés pourront être suspendus, sans salaire : "A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé", avait ainsi détaillé Olivier Véran, lundi 12 juillet. Un licenciement en cas de défaut de vaccination au Covid n'est cependant pas possible, a tranché le Conseil constitutionnel.


Le contrôle de la vaccination des salariés sera à la charge de l'employeur. "Pour un soignant travaillant dans un établissement hospitalier, c'est la direction de l'hôpital. Pour un professionnel de santé libéral, c'est l'Agence régionale de santé, la Caisse primaire d'Assurance maladie", a précisé Gabriel Attal, porte-paraole du gouvernement, invité d'Europe 1, mardi 13 juillet.

Les enseignants doivent faire partie des groupes prioritaires pour le vaccin, selon l'OMS

En cette fin de mois d'août 2021, des millions d’enfants commencent à retourner en classe dans certains pays européens, où domine le variant Delta hautement transmissible. A peine la rentrée entamée que l'enjeu est donc d'éviter une autre année d’apprentissage perturbé en faisant en sorte que les écoles restent ouvertes et soient davantage sécurisées par l’adoption de mesures visant à réduire autant que possible la transmission du virus.


C'est pourquoi le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) estiment dans une déclaration conjointe que les enseignants et le personnel des établissements scolaires devraient être prioritaires pour la vaccination contre la Covid-19.


Ainsi, « il faudrait proposer le vaccin contre la Covid-19 aux enseignants et aux autres membres du personnel scolaire en tant que groupe cible des plans de vaccination nationaux », ont écrit les deux agences onusiennes dans un communiqué, appelant les États membres à mettre en place une stratégie vaccinale destinée à maintenir l’enseignement en présentiel. Car leur mot d'ordre est simple : les établissements scolaires doivent être parmi les derniers à fermer et les premiers à rouvrir.


« Cela revêt une importance capitale pour l’éducation, la santé mentale et les compétences sociales de nos enfants afin que les écoles contribuent à faire d’eux des membres heureux et productifs de la société.», explique le docteur Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe.


Or, « les données montrent clairement que le fait de recevoir une série complète de vaccination contre le coronavirus réduit considérablement le risque de maladie grave et de décès.», ajoute-t-il.


Dans ces conditions, l’OMS et l’UNICEF invitent le personnel enseignant à se faire vacciner avec la série complète des doses requises. En parallèle de la vaccination il importe également, selon les deux agences, de mettre en place des mesures destinées à améliorer l'environnement scolaire : assurer une meilleure ventilation des salles, organiser des classes plus petites si possible, respecter la distanciation physique et dépister régulièrement les enfants et le personnel. Pour permettre aux écoles de rester ouvertes, elles appellent aussià assurer la vaccination des enfants de plus de 12 ans avec des comorbidités.


« Nous devons continuer à suivre les mesures de santé publique et sociales dont nous savons qu’elles fonctionnent, y compris les tests, le séquençage, le traçage, l’isolement et la quarantaine. », insiste le Dr Kluge. Une façon de rappeler qu’il faudra un certain temps avant de laisser la pandémie derrière soi.


« Mais éduquer les enfants en toute sécurité dans un cadre scolaire physique doit rester notre objectif premier, afin de ne pas les priver des opportunités qu’ils méritent tant. », conclut-il. A noter qu'en France, une étude IPSOS pour le ministère de l’Éducation nationale auprès des enseignants de la maternelle au lycée a révélé que 78% d'entre eux déclarent avoir reçu les deux doses de vaccin, 87% déclarent avoir reçu au moins une dose et moins d’un enseignant sur 10 ne compte pas se faire vacciner.

L'obligation vaccinale pourrait-elle s'étendre à l'ensemble de la population ?

"En fonction de l'évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous", a indiqué le président de la République, lundi 12 juillet. Dans le contexte où la France ne fait plus face à une pénurie de vaccins, l'objectif doit être d'atteindre "un taux de couverture vaccinale qui assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l'épidémie, soit 90% de la population adulte ou 80% de la population totale (enfants inclus)". Or, cet objectif "se heurte à l'obstacle des hésitants et des opposés à la vaccination", souligne en effet l'Académie de médecine dans un avis publié le 25 mai.


Dans un communiqué, paru le 9 juillet, l'instance indique que l’obligation vaccinale contre la Covid-19 constitue "la seule option réaliste en termes de responsabilisation personnelle et d’engagement solidaire permettant de préserver sa santé, celle des autres et de parvenir à l’immunité collective". Elle rappelle que plusieurs maladies ont déjà justifié une telle décision en France : la variole (1902-1984), la diphtérie (1938), le tétanos (1940), la tuberculose (1950-2007), la poliomyélite (1964). Plus récemment, 11 vaccins du nourrisson ont aussi été rendus obligatoires en 2017. La HAS n'exclut pas non plus l'obligation vaccinale, "en fonction de l’évolution du contexte épidémique et en cas de progression insuffisante de la couverture vaccinale" d'ici la rentrée.


Dans un autre avis datant du 16 juillet, la HAS évoque aussi la « nécessité d’ouvrir le débat sur un élargissement de l’obligation vaccinale ».


Selon elle, il convient avant tout d'amplifier la vaccination chez les plus fragiles sachant que la couverture vaccinale est encore insuffisante chez les plus de 80 ans et que les personnes non-vaccinées de plus de 60 ans représenteraient 35% des hospitalisations (selon l'Institut Pasteur).


La HAS considère donc que « l’extension de l’obligation vaccinale pourrait être envisagée dans un premier temps pour les personnes vulnérables dès lors que la couverture vaccinale ne progresse pas. » Mais au-delà des professionnels en contact avec les plus vulnérables et des personnes vulnérables elles-mêmes, l’obligation de la vaccination de l’ensemble des professionnels en contact avec le public et au-delà en population générale « mérite également d’être posée », conclut-elle.


Quelles contre-indications à la vaccination contre la Covid-19 ?


La liste de contre-indications médicales admises a été fixée par décret publié au Journal officiel, dimanche 8 août. Les contre-indications sont les suivantes :

  • allergie à l'un des composants du vaccin (notamment polyéthylène-glycols) ;

  • réaction anaphylactique au moins de grade 2 à une première injection du vaccin posée après expertise allergologique ;

  • épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication pour les vaccins Janssen et Astrazeneca) ;

  • syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-covid-19 ;

  • une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré...) ;


Deux contre-indications temporaires sont également répertoriées :

  • traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ;

  • myocardites ou péricardites survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.


À noter : en cas de contre-indications à la vaccination, il est possible de demander à son médecin un certificat médical qui fait office de pass sanitaire.


Vaccination des mineurs : à quel âge ? avec quel vaccin ? où ?

Les adolescents de 12 à 18 ans sont éligibles à la vaccination depuis le 15 juin. Ils sont aussi concernés par l'instauration du pass sanitaire et par son élargissement dans le courant de l'été à un certain nombre de lieux (culturels, restaurants…). Toutefois, cette tranche d'âge étant éligible à la vaccination depuis quelques semaines seulement, elle est encore faiblement vaccinée. La mise en application du pass sanitaire pour les 12-17 ans a donc été repoussée au 30 septembre.

Un mineur peut-il se faire vacciner sans l'accord de ses parents ?

  • La vaccination des mineurs se fait sur la base du volontariat.

  • Si le mineur a moins de 16 ans, une attestation de consentement doit obligatoirement être remplie par l'un des deux parents. Elle est disponible sur le site du ministère de la Santé. Après 16 ans, plus aucun accord de parent n'est nécessaire.

  • Conformément aux recommandations du Comité consultatif national d’éthique du 8 juin 2021, le consentement des adolescents doit être recueilli à l'oral durant la consultation prévaccinale.


Dans un communiqué paru le 3 juin, la Haute Autorité de santé assure que la vaccination des adolescents "présente des bénéfices individuels et collectifs" sur le plan sanitaire, social et psychologique. Elle précise que la majorité des formes sévères chez les adolescents est associée à la présence d’une comorbidité (entre 45 à 75% des cas selon les études). Aussi recommande-t-elle de vacciner très rapidement les adolescents qui présentent une comorbidité ou évoluent dans l’entourage de personnes immunodéprimées, puis de vacciner les adolescents en bonne santé dès lors que la vaccination de la population adulte sera suffisamment avancée.

Quel vaccin pour les adolescents ?

Deux produits peuvent être administrés aux 12-18 ans. Depuis le mois de mai, la vaccination de cette tranche d'âge est possible avec le sérum Pfizer, en centre de vaccination. Mercredi 28 juillet, la Haute Autorité de santé a approuvé l’utilisation du vaccin anti-Covid de Moderna pour les adolescents âgés de 12 à 17 ans.


La HAS estime que ce produit "peut être utilisé à partir de l’âge de 12 ans conformément à la stratégie de vaccination recommandée précédemment : en priorité chez les adolescents présentant une comorbidité ou chez ceux appartenant à l’entourage d’une personne immunodéprimée; [puis] chez les adolescents sans comorbidité, afin de diminuer la circulation virale de normaliser leur vie sociale et de maintenir leur accès à l’éducation".


L’utilisation du vaccin Moderna pour les jeunes âgés de 12 à 17 ans avait déjà été approuvée vendredi 23 juillet par l’Agence européenne des médicaments (AEM). Il devient le deuxième vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne. Les essais cliniques menés par le laboratoire annonçaient une efficacité de 93 %, 14 jours après la première dose et de près de 100% après la deuxième dose. L’administration du sérum suivra le même schéma que chez les personnes de 18 ans et plus, soit deux injections dans les muscles de la partie supérieure du bras, à quatre semaines d’intervalle.


Pour rappel, l'Agence européenne du médicament (EMA) avait approuvé, le 28 mai, l'utilisation du vaccin Pfizer-BioNTech pour les préadolescents, âgés de 12 à 15 ans. Pfizer-BioNTech a été le premier vaccin autorisé pour cette tranche d'âge dans l'Union européenne. Il avait préalablement reçu le feu vert de la Food and Drug Administration, l'Agence américaine des médicaments. Les Etats-Unis ont été le premier pays au monde à initier la vaccination des 12-15 ans. Une étude clinique portant sur 2 260 jeunes de 12 à 15 ans réalisée par le laboratoire, dont les résultats ont été publiés le 12 mai, a révélé une efficacité de 100 % et une bonne tolérance.

La vaccination des moins de 12 ans, écartée pour le moment en France

Quant à la vaccination pour les moins de 12 ans, elle est pour l'instant toujours exclue en France. "La vaccination des enfants de moins de 12 ans ne semble pas éthiquement et scientifiquement acceptable, en grande partie parce qu’il n’existe aucune étude évaluant la sécurité des vaccins contre la Covid-19 dans cette population", indique le Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CNNE) dans un communiqué paru le 9 juin 2021.


Interrogé vendredi 27 août par franceinfo, Yazdan Yazdanpanah, chef des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat et membre du Conseil scientifique indique que "des études sont en cours pour évaluer la tolérance, mais aussi l'efficacité" des vaccins. Selon lui, il n'y aura donc pas de vaccin pour cette tranche d'âge "avant 2022". À l'approche de la rentrée scolaire, il préconise un "dépistage répété" des élèves.


Aux Etats-Unis, Pfizer envisage de soumettre une autorisation d'utilisation d'urgence en septembre prochain pour administrer son vaccin aux enfants âgés de 2 à 11 ans. L'étude de sécurité et d'efficacité du vaccin chez les enfants âgés de 6 mois à 11 ans est en cours. Moderna planche aussi pour ouvrir la vaccination aux moins de 12 ans. Une étude sur les enfants entre 6 mois et 12 ans est en cours au Canada et aux Etats-Unis afin de déterminer "la sécurité et l'efficacité de notre vaccin dans cette très jeune population", a expliqué le PDG du laboratoire Moderna à France Info le 27 mai. Une autorisation pourrait être soumise d'ici la fin de l'année, espère-t-il.


Depuis le 1er août, les enfants les plus vulnérables âgés de 5 à 11 ans pourront être vaccinés en Israël. Le ministère israélien de la Santé a donné son feu vert aux caisses d’assurance maladie pour la vaccination des enfants qui présentent "des risques importants de maladies graves ou de décès à la suite d’une infection au nouveau coronavirus". Hormis la Chine, où le vaccin Sinovac est autorisé à partir de 3 ans, aucun autre pays n'a validé de vaccin pour les très jeunes enfants.


Invité sur France Inter, lundi 23 août 2021, l'épidémiologiste Arnaud Fontanet a alerté sur les modélisations de l'Institut Pasteur, indiquant que "la moitié des nouvelles infections [pourraient avoir] lieu chez les enfants puisqu'ils sont non-vaccinés".


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